Un vaste champ d’intervention
Les socio-esthéticiennes interviennent dans des structures médicales, sociales ou humanitaires (hôpitaux, EHPAD, centres d’hébergement, prisons…) en complément des équipes soignantes et sociales.
Leur objectif est de restaurer l’estime de soi, soulager le stress et favoriser le lien social à travers des soins adaptés comme le maquillage, les massages bien-être, la manucure ou des conseils en image.
Un métier aux compétences spécifiques
La socio-esthétique est une discipline professionnelle qui consiste à utiliser les soins esthétiques comme un outil de soutien et d’accompagnement auprès de personnes en situation de fragilité (maladie, handicap, précarité, isolement social, etc.). Elle vise à améliorer le bien-être physique et psychologique des bénéficiaires en prenant en compte leur parcours de vie, leur état de santé et leur situation sociale.
Un métier nouveau ?
Souvent prise pour un métier récent, la socio-esthétique est pourtant une discipline née dans les années 1960 en France, notamment sous l’impulsion de Renée Rousière, une esthéticienne visionnaire qui a introduit les soins esthétiques à l’hôpital. Son objectif était d’aider les patients à mieux vivre leur maladie en améliorant leur image et leur bien-être.
Au fil des décennies, la socio-esthétique s’est développée et professionnalisée. Aujourd’hui, elle est reconnue comme une approche complémentaire dans les secteurs médicaux, sociaux et humanitaires, contribuant au bien-être des personnes fragilisées à travers des soins adaptés.
La socio-esthétique
Quelques vidéos explicatives
La socio-esthétique
Pour résumer :
1. Une approche globale du bien-être
La socio-esthétique ne se limite pas aux soins esthétique classiques.
Elle intègre une dimension psychologique, sociale et relationnelle en tenant compte de l’histoire et du vécu des bénéficiaires.
2. Un travail en collaboration avec des équipes pluridisciplinaires
Les socio-esthéticiennes travaillent souvent en complémentarité avec les professionnels de santé (médecins, infirmiers, psychologues, ergothérapeutes) et les travailleurs sociaux pour apporter une prise en charge globale.
3. Des bienfaits reconnus scientifiquement
Des études et de nombreux retours d’expérience montrent que la socio-esthétique a un impact positif sur le moral, la gestion du stress et la perception du corps.
4. Une discipline encadrée et professionnelle
La socio-esthétique repose sur des formations spécialisées (comme le CODES ou les Diplômes Universitaires de socio-esthétique) qui garantissent une approche adaptée aux publics vulnérables et respectueuse de leurs besoins spécifiques.